Porte-Clés Crâne de Néandertal

Les premières découvertes de fossiles n’ont pas tout d’abord été attribuées à une espèce particulière en 1833 c’est le corps d’un enfant à Engis en Belgique par P.C.
Le premier fossile « médiatisé », sous forme d’une calotte crânienne caractéristique, a été trouvé dans la vallée de Néander en 1856 (en Allemagne).
C’est à la Chapelle-aux-Saints que le premier sujet complet a été découvert. Depuis de nombreux sites néandertaliens ont été identifiés en France.

Si de manière globale la morphologie de Néandertal est semblable à celle d’Homo sapiens, il existe de nombreuses différences si l’on compare les squelettes des deux espèces. Pour Néandertal, plus trapu, la cage thoracique est évasée, l’avant bras est de même taille que le bras, les membre inférieurs sont plus courts. Sur ce dernier point une étude propose que les jambes plus courtes de Néandertal étaient une adaptation à un relief plus montagneux.

Si l’étude de sa dentition et de ses mâchoires montre un régime alimentaire à base de viande, les découvertes se succèdent et enrichissent peu à peu son menu suivant les régions.
On découvre ainsi que Néandertal mangeait des coquillages, des mollusques, des phoques, des végétaux et de petits mammifères (grotte de Payre).

De nombreux outils on été retrouvés dans l’environnement de H neandertalensis : racloirs, pointes… issus d’éclats de silex retravaillés.
A noter, de nombreux fossiles ont été trouvés dans une position et un lieu qui montrent que ces hominidés ont bénéficié de pratiques funéraires. Les site de La Ferrassie et la Chapelle-aux-saints en France ont laissé des traces d’inhumations volontaires. Ces pratiques sont probablement un début de croyances, de traditions, de mythes culturels et montrent des comportement symboliques de Néandertal.

Contemporain de l’Homo sapiens, Néandertal n’était ni son ancêtre, ni son descendant… Ce sont deux espèces bien distinctes ou deux sous-espèces selon les scientifiques.